Nous l’avons (presque) tous découverte jeune femme débordante
d’énergie scénique et malicieuse « femme chocolat »., album vendu
à plus d’un million d’exemplaire. Mais Olivia Ruiz a grandi : auteure compositrice-
interprète, elle n’a cessé de multiplier les moyens
d’expression. Elle cherche. Elle expérimente. Elle explore. Elle
apprend.
Olivia Ruiz n’en finit pas d’explorer son art et son histoire personnelle.
Cette quête d’identité l’a conduite en Espagne pour la tragédie
musicale « Volver », coécrite en 2016 avec le chorégraphe Jean-
Claude Gallotta. Avec sa nouvelle création originale « Bouches
cousues », elle poursuit sa réflexion sur l’immigration. « Trois de mes
grands-parents ont quitté l’Espagne pendant la guerre civile et j’ai
compris très tôt que savoir d’où je venais deviendrait une question
centrale dans mon développement artistique et personnel.»
Olivia Ruiz prouve qu’elle est une artiste protéiforme et délibérement
empreinte de ses racines espagnoles.
« Je voudrais bien parfois être un super héros qui va réparer les âmes
de tous ceux que j’aime, en essayant de comprendre, en brisant les
tabous. Alors, en 2011, j’ai eu l’idée d’une sorte de réconciliation,
en créant des retrouvailles virtuelles entre mes grands-parents, leur
histoire et leur pays, ma terre d’origine. »