Artiste plasticien et sonore, Lars Fredrikson est également un lecteur passionné et attentif des poètes et écrivains français. À l’occasion de l’exposition « Suivre les ondes », quatre poètes et éditeurs discutent de son travail autour du livre de la poésie.
À partir des années 1960, installé dans le sud de la France, Lars Fredrikson crée une œuvre prolifique, que l’on peut qualifier de révolutionnaire dans les domaines de la sculpture cinétique, de l’image, du son et des nouvelles technologies. Une œuvre plastique et sonore qui n’hésite pas à s’ouvrir aux champs de la littérature et de la poésie.
Lars Fredrikson lisait avidement des poètes et écrivains français tels que Claude Royet-Journoud, Anne-Marie Albiach, Jean Daive, Roger Giroux, Édmond Jabès et Roger Laporte. À partir de leurs livres et de leurs textes, il réalise des livres d’artiste, œuvres sonores, gravures et interventions dans diverses revues. En 1979, le Centre culturel suédois, qui deviendra l’Institut suédois, présente d’ailleurs des œuvres sonores de Lars Fredrikson réalisées à partir de textes de Jean Daive et Claude Royet-Journoud. Ces œuvres, entre violence et fragilité, sont d’une étrange intensité.
Pour en discuter, poètes et éditeurs suédois et français se réunissent :
Francis Cohen est poète, anthologiste et revuiste, et critique.
Helena Eriksson est poétesse et traductrice.
Éric Pesty est le fondateur de la maison d’édition éponyme, qui se consacre à la poésie contemporaine.
Modérateur : Jonas (J) Magnusson, écrivain, éditeur, critique et traducteur. Il dirige la revue suédoise OEI, dédiée à la poésie, à l’art contemporain, à la philosophie et à la vie des idées.