L'exposition qui nous invite à regarder Derrière la porte sans complaisance mais sans commisération est nono-faces : elle regroupe 9 travaux de 9 artistes dont 6 sont des travaux photographiques :
"Le mot est inceste" : un abécédaire réalisé avec des mots découpés, extraits du livre Lolita de Nabokov. Une forme, en toute apparence légère, qui nous trompe donc sur son contenu, comme l'agresseur trompe l'enfant en abusant de sa confiance. Cecile Bourdais
"Je ne veux plus jouer (à) la poupée" : un triptyque photographique pour sublimer les séquelles de l'histoire. Constance Chevallier
"Je suis" : une impression typographique sans encre pour éprouver le silence d'être. Emmanuelle Bec
"Mater Dolorosa" : un triptyque qui interroge sur les liens particuliers des mères et leur fils : entre incestuel, et inceste le fil peut être parfois ténu. Vanda Spengler
"Les cheveux longs c'est pour les putes" : une série de diptyques rassemblant images passées et présentes pour tenter de parer à la violence des mots. Mona Awad
"Un jour ou peut-être une nuit" : la photo de l'exposition qui nous invite à regarder derrière la porte... Aureline Roy
"Tu aurais dû le dire de suite ou te taire" : Un mobile qui nous offre une représentation poétique de la possible mobilité des expériences. Karine Coutet
"Pourquoi moi ?" : une réponse poétique aux questions restées sans réponse, (photographies) Simon Bartrum
"Lhomme et le poussin" : une installation photographique où les images et les mots témoignent et dénoncent. Maelle Marvaud